EAU EN COULEURS
Premier passage à l’eau transparente. Là où elle n’est pas passée, le papier pourra rester blanc. Ici le temps est calculé : la nature du papier et son avidité à boire la peinture, ou au contraire à la laisser filer s’observe au creux de vagues où elle se concentre. Chaque passage de couleur fait apparaître des textures de velours, de vapeur ou de chatoiements. Parfois ils se repoussent, laissant plus de chance à l’un ou l’autre de se distinguer. C’est la formation d’une histoire onirique qui se fait réalité, sur le papier, partie d’un reflet, d’une lumière ou d’un brouillard attrapé dans la nature.